La maison de retraite Les Tournesols est l'une des plus renommées de Russie soviétique. Ceux qui cherchent refuge ici n'ont pas à craindre d'être dérangés : les intrus sont détournés. Aucune exception n'est faite, Zaïtsev le sait trop bien.

Employé du service d'approvisionnement, il a besoin de la signature du camarade Mioussov pour obtenir la peinture requise avant la fermeture du dépôt pour les rénovations générales. Mais c'est dimanche, et le camarade Mioussov se repose. Choura, la réceptionniste, ne bougera pas, et l'entrée en tant que client ordinaire est impossible : sans les documents appropriés et une réputation, la porte reste fermement fermée.

Zaïtsev décide d'employer une ruse pour entrer dans cette forteresse et obtenir la précieuse signature : il prétend être le mari d'une actrice populaire. Pendant ce temps, le repos de Mioussov est perturbé par Madame Doudkina, une invitée régulière comme lui, qui a laissé entendre à son mari qu'elle rencontrait son amant ici, et que cet amant pourrait bien être Mioussov. Qui sait si son mari se présentera pour affronter le haut fonctionnaire qui l'a trompé ?

Alors que Mioussov tremble pour sa sécurité et que Zaïtsev exige sa signature à pleins poumons, l'actrice que Zaïtsev revendique comme épouse arrive aux Tournesols pour rencontrer son vrai mari. Cette situation absurde suscite une série de malentendus, où la comédie atteint son apogée et la bureaucratie est impitoyablement s'enfouie.